Message de l'Ambassadeur

Bonne année à tous. Je m'appelle KATO Ryuichi et je suis le nouvel ambassadeur du Japon en Guinée. Je profite de cette occasion pour vous adresser à tous mes meilleurs vœux pour l’année 2023.
 
La Guinée est un pays que j'ai eu de nombreuses occasions de visiter depuis ma première visite en 1993, et je suis honoré et enchanté d'y assumer le poste d'ambassadeur aujourd’hui.
 

Permettez-moi de commencer en racontant un épisode de ma première visite, il y a 30 ans. Quand je suis sorti de l'aéroport, j’ai trouvé une grande foule de jeunes. Après un certain temps de réflexion, j’ai compris que c’était des jeunes qui étudiaient sous les lumières de l'aéroport, étant donné le peu d’électricité qu’il y avait alors à Conakry. J’ai pensé que même dans un environnement difficile, s'il y avait des jeunes aussi motivés, l'avenir de ce pays serait brillant, en espérant qu’une telle soif d’étudier porterait ses fruits, en dépit de conditions si pénibles pour ces jeunes.

 
Ce qui m’amène à un autre souvenir qui m'a marqué. En 2014, le Japon a financé un projet de remplacement du pont de Kaaka sur un axe de transport essentiel entre la capitale et les campagnes, la Route Nationale 1. L'entreprise japonaise chargée des travaux a dispensé une formation approfondie en matière de sécurité et d'hygiène aux travailleurs guinéens, et les travaux se sont déroulés sans problème. Toutefois, l'épidémie d'Ebola est apparue et, suite à une recommandation de l'OMS, les travailleurs japonais ont été contraints d'évacuer temporairement les lieux. Près de deux ans plus tard, l'entreprise est retournée en Guinée, après la fin de l’épidémie, et a pu terminer le pont en 2017. Pendant que les ingénieurs japonais étaient hors du pays, ce sont les travailleurs guinéens qui ont veillé sur le site de construction, en se coordonnant à distance avec l’entreprise, et dans ces circonstances difficiles, la construction a pu être achevée sans accident ni bouleversement. Une relation de qualité s’était construite entre collègues, basées sur la confiance et la capacité partagées.
 
Il existe ainsi de nombreuses histoires entre la Guinée et le Japon basées sur des relations de confiance en tant que partenaires.
 
Depuis qu'il a établi des relations diplomatiques immédiatement après l'indépendance de la Guinée en 1958, le Japon entretient des relations bilatérales amicales depuis plus de 60 ans, avec notamment la création d'une ambassade en 1976 et d'un bureau local de la JICA en 2018. Je pense que mon rôle est de contribuer à la poursuite et à la promotion de cette amitié et de cette bonne volonté au cours de mon mandat. À cette fin, j'aimerais en apprendre davantage sur la société, la culture et l'histoire de la Guinée, servir de lien avec la population et les organisations guinéennes, établir des contacts avec les parties prenantes japonaises et créer un environnement dans lequel de nombreuses nouvelles histoires peuvent être racontées. La Guinée est actuellement sous un gouvernement de Transition, et en tant que partenaire de longue date, il est également important de soutenir fermement la Transition en cours vers la démocratie, qui est devenue un engagement international.
 
Avec mes meilleures salutations,